RT9: The Pilbara Coast

On vient de rejoindre la côte à Karratha (jeudi 3 avril). Réparation de notre pneu et direction Dampier. On se balade toujours au milieu d’énormes mines et autres complexes industriels. On nous avait ensuite prévenus que la route jusque Broome serait longue et pas des plus passionnantes.

Et effectivement, malgré tous nos efforts, on ne réussit pas vraiment à dégoter des petits détours dont on raffole. On enchaine vaillamment la highway et les arrêts ravitaillement, tout en se fondant dans le flot de backpackers remontant pour trouver du boulot (début de saison sèche oblige).

Les endroits sympas se comptent sur les doigts de la main. Point Samson, où on apprécie la sympathique “Honeymoon cove”. Le complexe hôtelier luxueux d'”EcoBeach”, où on peut squatter la journée gratos (je peux vous dire qu’on a bien siesté dans les hammocks de la plage 🙂 ).

Le flop de l’année revient quant a lui à notre escapade vers Withnell Bay. Le track 4×4 le plus rocailleux et rebondissant que Choupette ait affronté pour soit disant profiter de peintures aborigènes immanquables (hum hum). Le copilote ayant du s’accrocher à deux mains pour survivre, pas de photo ou vidéo. Rassurez-vous, on n’a rien vu de bien intéressant. Que du 4×4 inutile, merci Nico 🙂

Quelques 800km km plus loin, on arrive à portée de canon de Broome. Et là, petite surprise de la Choupi. La batterie nous lâche. Pas moyen de redémarrer ou même de remonter les fenêtres pendant l’orage (fallait bien qu’il pleuve exactement à ce moment la après 2 mois de ciel bleu ininterrompu 🙂 ). On passe une nuit inoubliable dans une Choupette inondée pas pour rire 🙂

La ville promise ne nous laisse pas de très bons souvenirs non plus. Cable beach et les moments sympas en compagnies d’autres backpackers (toujours les même tiesses qu’on croise et recroise) ne compensent pas les longues heures passées au garage (check up avant l’aventure dans les Kimberleys), dans les magasins (énorme ravitaillement avant cette même aventure) et à la bibliothèque (dernière mises à jour). La chaleur humide à la limite du supportable (le jour et surtout la nuit), la partie de cache cache permanente avec les rangers et l’invasion de français 🙂 (à la recherche de boulot) n’aident pas non plus à apprécier la ville.

On se retrouve ainsi devant un dilemme: que faire? Continuer à remonter au risque d’affronter toujours plus d’humidité et de chaleur? Se chercher un boulot le temps que le mercure redescende? On est perplexes. De toute façon, Choupette est clouée au garage pour quelques jours (petits problèmes électriques). On va en profiter pour tirer dans toutes les directions et voir ce qui fait mouche…

Et ça mord… Dès le lendemain, un coup de fil de Pat et Peter va sceller la suite de notre périple. Une expérience australienne pittoresque semble nous tendre les bras. Il nous suffit de passer l’entretien d’embauche avec une ancienne employée de P&P, le soir même au pub local (bien sur). On repart de l’endroit quelques heures plus tard, tout excités (surtout Nico) par la perspective de notre nouveau boulot.

Et là, des lumières bleues et rouges fendent la vitre arrière de Choupi… La maréchaussée, en embuscade à la sortie du parking du pub, nous arrête pour nous faire souffler dans le ballon… Ils ne perdent pas le nord… Heureusement, malgré ses mains tremblantes, Nico est bien en dessous de la limite. Ouf…

Tout se met en place. Il nous reste à récupèrer une Choupette en forme le lendemain (croisons les doigts), faire un crochet touristique par Cape Leveque. Et… Direction Mount Elizabeth…

Brrroooome broume…