RT9: East Bungle Bungle

Retour à la case information avant de se diriger vers la partie est du parc (vendredi 9 mai).

Deux options s’offrent à nous:
1-Profiter des mini-marches peinards en mode touriste.
2-S’attaquer à un trek de deux jours dans la “Piccanniny Gorge”.

On se dit qu’on va se renseigner pour le trek et aviser ensuite… Mais à peine évoque-t-on le nom du trek que la ranger super-emballée nous inscrit littéralement sans nous laisser le choix.

Nous voilà donc à préparer le sac en triple vitesse pour cette aventure improvisée. Le décors y est idyllique mais se mérite apparemment.

Les 25+km ne sont pas fléchés ou aménagés. Et on ne pourra pas compter sur les traces laissées par d’autres randonneurs puisque seulement deux s’y sont aventurés cette année. Pour se situer, évaluer l’avancée ou pour trouver la seul source d’eau potable, ce sera du pure instinct. Bref… Ça émoustille Nico et laisse Alex un peu plus perplexe…

Et nous voilà à peine partis que les paysages de dômes sont déjà surréels. On a pas trop le temps de s’attarder à l’aller si on veut atteindre the “Elbow”, endroit recommandé par le ranger pour planter la tente. On essaye de tracer à travers rocaille et sable moux. On est dans la partie censée être facile hum hum.

Au soleil couchant, on pose la tente en espérant que le tournant devant nous est l’endroit promis. On y est pas trop mal en tout cas.

Le lendemain, on attaque ce qui est plus que certainement la Piccaninny gorge proprement dite. Les parois deviennent impressionnantes, et l’eau de plus en plus présente.

On se balade la matinée avec pour nous divertir la recherche de la fameuse source d’eau potable (qu’on trouve au final) ou l’observation des millions de grenouilles toutes séchées. Avant de rebrousser chemin, Nico s’offre une dernière séance d’exploration des gorges perpendiculaires et Alex un peu de lecture.

On attaque ensuite le retour. Trankilou cette fois, en profitant de petites trempettes bien méritées.

Un petit détour par Cathedral Gorge et le lookout et nous voilà de retour. Juste avant le noir. Et juste à temps pour se faire virer par quelques rangers qui viennent tuer ces crapauds qui se reproduisent comme la peste 🙂

On est fourbus mais on en a pris plein les yeux…

Hue cocotte…