La Grafagnana

Nous arrivons en Italie par l’autoroute en fin de journée (16 juillet). Le trafic est très dense au travers des 200000 ponts et tunnels que l’on traverse. On prend plus de temps que prévu et on doit planter la tente vaille que vaille à la tombée de la nuit.

Le lendemain, on a encore un peu d’autoroute. Après une grosse demi heure, on aperçoit un panneau des “Cinque terre”. Le nom évoque quelque chose. On croit se souvenir que c’est un endroit sympa. Allez hop, on va jeter un oeil. On se retrouve sur des petites routes sinueuses reliant 5 petits villages de bord de mer. L’endroit n’est pas secret, loin de là. Des bateaux (ça évite de se perdre dans les montagnes) remplis de touristes arrivent de partout en cette pleine saison.

Un bon salami et une trempette plus tard, on repart vers la Garfagnana. Petites routes de montagnes sinueuses sont encore au programme. On déambule dans les vallées et sur les cols pour découvrir de magnifiques châteaux et villages médiévaux. On ne sait pas pourquoi mais on attire l’attention par ici. Peut-être la décapotable. Peut-être notre âge (y a que des vieux papys italiens). Peut-être nos gueules de touristes (y en a pas beaucoup). Peut-être qu’on est laids 🙂 .

De cols en villages, on aboutit à Barga. Un festival y bat son plein, bien que les rues soient désertes pour le moment (siesta oblige).

On se met donc aussi à la sieste à l’ombre de la cathédrale. Lors de la balade du réveil, Alex aperçoit un petit resto temporaire dans des vignes. Décision est prise de rester pour la nuit.

On plante la tente avec d’autres vendeurs ambulants présents pour le festival, on se passe au tuyau d’arrosage et on remonte toutes les rues pavées de la ville pour aller se sustenter. Un régal dans un cadre magnifique, qui se clôturera par un tour de la ville et des concerts.

Le lendemain, on se tire avec peine hors de la tente, chassés par un soleil ravageur. On pense avoir trouvé sur la carte un raccourci de feu de dieu vers Pescaglia.

Que nenni ! La petite demi-heure escomptée se transforme en véritable aventure. On croyait les routes en mauvaise condition révolues en Italie, mais pas du tout. L’italien d’Alex nous est indispensable pour trouver un chemin praticable parmi les nombreuses routes effondrées !

Cette aventure retarde notre arrivée à Lucca, qui marque l’entrée dans la Toscane “classica”.

Ci vediamo…