Salento e Basilicata

Après Lecce, place au Salento, dans le tacco dell’Italia. Otrante, Leuca, Galipoli, on continue à profiter de la douceur des villes maritimes au soleil couchant. C’est en effet vers 17 h que les villes du sud se réveillent. Avant cela, ce n’est que calor et mort.

En journée, on essaye de trouver des petite criques désertes. En vain ! L’eau cristalline du sud des Pouilles n’est plus un secret. Les plages sont blindées ! Faute de plage déserte, on se mêle donc à la faune locale. Alex ne se lasse pas des petits slips moulants rouges fièrement portés par les ritals. Et Nico de la nouvelle mode “maillot string” qui sévit cet été. On s’éclipse ensuite pour la visite citadine du soir, assez tôt pour trouver une place de parking gratuit mais pas trop quand même.

Après Galipoli, on commence à avoir notre compte du combo plage/ville. On prend alors 2 décisions: la première, c’est qu’on prendra le ferry pour le Montenegro dans 2 jours. La deuxième, c’est que pour se rendre au port de Bari, on passe par Matera et la Basilicata.

Matera est la bonne surprise. Ses “sassis” (maisons troglodytes de paysans italiens) et ses églises rupestres dans un paysage de gorges nous séduisent. On adore aussi notre nuit au belvédère (très venteux mais avec une vue imprenable sur la ville) ou la visite de la “Crypte du Pêché Originel”. Les peintures du IX siècles de cette dernière sont toujours en très bon état. Et le processus de visite, sûrement imaginé pour freiner les touristes, rajoute une touche pimentée. Il faut en effet fixer par téléphone un rendez-vous (une pompe à essence glauque dans notre cas), pour retrouver un guide qui vous emmène ensuite en terre promise (photos interdites, sorry).

Alex finit de traduire les explications italiennes du guide pour Nico sur le chemin de Bari. On y finit la journée au café du port à wifiter, causer (pour Alex) ou sourire bêtement (Nico) aux peyes locaux. Vers 7 heures, direction le ponton d’embarquement.

Bye bye Italy ! Welcome to the Balkans…