The world’s Biggest Pyramids are hidden in Bosnia-Herzegovnia

Sur le chemin de la Herzegovine, nous crochetons en dernière minute par Visoko (mardi 19). On vient en effet d’apprendre que les plus grandes pyramides du monde ne sont pas bien loin. Et oui, les pharaons peuvent aller se rahabiller selon une théorie locale (qui est confirmée par quelques études internationales sérieuses…).

Il fallait qu’on aille voir pour nous faire notre idée… Et au final, on reste perplexes. Les pyramides, recouvertes de forêts, ressemblent plus à un gros talus triangulaire (dixit Alex). Un talus peut-être, mais de 250 mètres de haut quand même (dixit Nico). On pu voir quelques traces de fouilles, quelques panneaux expliquant l’origine, des galeries… Mais on a surtout rencontré plein de gens assez mystiques. Car, si tout le monde ne s’accorde pas sur la théorie des pyramides, personne ne remet en question les énergies guérisseuses de l’endroit.

Intriguant tout ça… Quoiqu’il en soit, c’est sûrement une des seules pyramides où on peut camper à l’ancienne et passer une soirée multiculturelle (bosniaques, slovènes, italiens) autour d’un feu !

Après cette parenthèse “mystico-historique”, on rattaque le bitume. Y un peu de route à faire jusqu’à l’ Herzégovine. On tue le temps en pariant sur les orages qui vont nous tremper ou pas, à éviter les contrôles de flicaille qui sont partout (incroyable) ou en faisant trempette. Oui, on a réussi a se dégoter une plage privée (d’accord laissée à l’abandon) en bord d’un lac surprenamment chaud.

Arrive ensuite la visite de la Herzegovine proprement dite. On est contraints à un timing serré lié à une météo de m… On laisse passer les orages en avalant les km et on s’arrête pendant les éclaircies pour visiter. On profite sans se tremper des ruines de Pocitelj, du pont le plus bondé du monde (Mostar), des cascades vertes et caillantes de Kravice , du monastère de Blagaj…

Par chance, les averses tombent toujours au moment de se remettre en route. Et surtout, jamais pendant les nuits (notre tente 2 seconde ne ferait pas le poids) que nous passons à la sauvage ou dans des “autocamps” très rustiques et très bon marché.

EOS nous conduit ensuite plus au nord, au travers de paysages de plus en plus montagneux, vers le Parc de l’Una. Un peu plus de chemin de terre (ça faisait longtemps 🙂 ) et on aboutit au pied de magnifiques chutes d’eau. Il s’agit de la 674eme en deux ans mais on ne s’en lasse pas !

Notre dernière nuit en Bosnie sera quelques peu agitée par la présence de quelques rôdeurs/braconniers dans une brume digne d’un film d’horreur. Assez flippant, malgré l’opinel en dessous de l’oreiller 🙂 .

Un dernier Burek (sorte d’avisance locale bien grasse) et on quitte le pays…